Vous ne pouvez pas imaginer la construction de votre maison sans vous procurer d’abord un terrain. C’est seulement lorsque vous détenez un terrain que vous pouvez imaginer le style de maison à construire et sa taille.
Acheter un terrain n’est pas une tache aussi facile que beaucoup le pensent. Il ne suffit pas de répondre à des annonces immobilières pour le terrain vous appartiennent, il faut aussi s’acquitter des différentes formalités administratives pour changer le nom du propriétaire en le vôtre. Découvrez les étapes essentielles de l’achat d’un terrain dans ce qui suit.
Prendre la décision d’acheter le terrain
Vous pouvez annoncer votre décision d’acheter le terrain à son propriétaire ou à l’agence immobilière qui le met en vente par différents moyens. Dans un premier temps, faite une promesse d’achat orale. Ce qui signifie à l’égard du vendeur que vous êtes très intéressé par l’achat et qu’il peut laisser passer les autres acheteurs potentiels. Mais, cela ne vous engage en rien. Vous pouvez vous rétracter à n’importe quel moment. Ensuite, vous pouvez aussi faire une promesse d’achat écrite. Dès lors que le vendeur accepte cette lettre, le terrain est presque à vous. Attention tout de même à ne pas vous rétracter à ce moment, car le vendeur pourrait vous réclamer des dommages et intérêts.
Engager le vendeur à vendre le terrain
Lorsque le vendeur est convaincu de votre bonne foi, il peut s’engager à travers une promesse unilatérale de vente à vous vendre le terrain et vous accorde un délai d’option pour prendre votre décision. Dans ce cas, il ne peut plus renoncer à vous vendre le terrain. En revanche, vous êtes engagé à verser un acompte de 10 % en acceptant la promesse et si vous renoncez par la suite à l’achat, le vendeur est en droit de garder votre acompte. L’autre option est aussi de proposer directement un compromis de vente ou une promesse de vente. C’est-à-dire que les deux parties s’engagent à réaliser la transaction.
Passer devant le notaire
Tout acte de vente d’un terrain est toujours finalisé devant un notaire qui a le pouvoir d’authentifier la transaction. Il est impossible par la suite de contester un acte de vente signé devant un notaire. En outre, le paiement se fait aussi par le biais du notaire. Il reçoit le montant de la vente, verse la part du vendeur et encaisse sa part communément appelé « émoluments ». Il faut préciser que le paiement concerne aussi les droits de mutation.
Le choix du notaire revient aux deux parties qui vont se partager les frais. Force est de préciser que l’acte de vente est un acte qui se conserve à vie. Il faut se transmettre de génération en génération afin d’éviter des situations conflictuelles à l’avenir.